Services proposés
Mission & Services
La mission
Tous les jours nous sommes confrontés à des nouvelles toujours plus anxiogènes, sans solutions efficaces permettant de mettre un terme aux menaces environnementales telles que le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité.
Sans surprise, l’émotion dominante dans la population française est l’impuissance. La littérature scientifique est pourtant claire : les changements sociaux sont souvent initiés par des minorités.
Comment favoriser ce changement?
L’objectif: Utiliser les sciences cognitives pour donner des leviers d’action pertinents aux différents acteurs de la transition (médias, politiciens, entreprises, associations, citoyens) et ainsi favoriser le changement à tous les échelons de la société.
Les services
L’offre s’articule autour de conférences grand public, de formations ainsi que d’accompagnement sur mesure auprès des différents acteurs de la transition.
Médias & Associations
Introduction aux mécanismes cognitifs agissant comme freins au changement et comment les transformer en leviers
Optimiser la communication liée aux problématiques environnementales : éviter l’impuissance apprise & inciter à l’action
Optimiser l’émergence des normes vertueuses et des comportements associés : introduction aux mécanismes sociaux pertinents et accompagnement sur l’utilisation des outils cognitifs
Sensibilisation aux risques liés à l’utilisation des outils cognitifs
Politique
Introduction aux mécanismes cognitifs agissant comme freins au changement et comment les transformer en leviers
Optimiser l’acceptabilité des politiques publiques (vertueuses) et éviter les effets Cobra : introduction aux mécanismes clés et aux conditions à respecter
Optimiser la définition de politiques publiques : introduction et accompagnement sur l’utilisation des outils cognitifs dans la prise de décision
Entreprises
Sensibilisation & prospective : identifier l’impact des aléas environnementaux sur l’organisation et les risques majeurs par exercice de projection
Introduction aux mécanismes cognitifs agissant comme freins au changement au sein des organisations et de l’économie et comment les transformer en leviers
Optimiser la prise de décision stratégique de l’entreprise en tenant compte des enjeux environnementaux : introduction aux outils cognitifs et acccompagnement sur leur utilisation pour augmenter la capacité de résilience de l’organisation
Optimiser la transition vers une nouvelle économie de post-croissance grâce à l’entreprise : introduction aux mécanismes pertinents & aux conditions liées
Accompagnement sur mesure selon les projets & besoins
“Be the change you want to see in the world”
Gandhi
Climate Mind – genèse
Nicolas Debray – fondateur & consultant
Ingénieur de gestion de formation à la KULeuven en Belgique (spécialisé en stratégie et logistique), ensuite consultant dans une boite de conseil en tech à Bruxelles puis à Paris, je me suis réorienté en 2022 dans les sciences cognitives appliquées à la transition écologique.
Je lance depuis Septembre 2023 mon activité de conseil dans ce domaine, qui a pour but de fournir les outils cognitifs pertinents aux différents acteurs de la transition (médias, politiciens, entreprises, associations et citoyens) afin d’optimiser les « points de bascule sociaux » des normes vertueuses et conduire de la meilleure manière à un changement systémique.
Mon approche est basée sur l’utilisation de la littérature scientifique concernant les dynamiques des normes sociales (comprendre comment le changement s’inscrit dans la société et les conditions qui le favorisent) et les mécanismes cognitifs pertinents dans la prise de décision chez les individus.
L’approche ainsi que les outils sont challengés avec des scientifiques – je travaille en particulier avec Mélusine Boon-Falleur, doctorante à l’ENS à Paris – et acteurs de terrain afin d’assurer la pertinence des services apportés.
Mon parcours en détail
2009
Soucieux de l’environnement depuis le visionnage de ce splendide film-documentaire « HOME« , je m’étais dit que pour avoir un changement majeur dans la société, cela passerait certainement par une forme d’innovation qui impacte le plus grand nombre. J’étais bien évidemment encore loin de comprendre l’impact que j’avais moi-même sur mon environnement.
2012
J’ai donc décidé de faire des études d’ingénieur de gestion à la KULeuven, qui me permettraient de toucher un peu à tout, d’être suffisamment versatile et en même temps me former aux enjeux écologiques : beaucoup de business, un peu de sciences, mais très peu d’environnement malgré une envie présente (en 2012 le climat ce n’était pas encore trop ça dans les programmes universitaires – j’ai uniquement pu réaliser un mémoire sur les critères durables en logistique).
2020
Après mes études, un stage à l’ONU à New York et le début de ma carrière en tant que consultant dans une boite tech, ignorant et naïf, j’ai maintenu cette idée que nos vies ne seraient pas réellement impactées avant longtemps, que je pourrais concilier ma vie perso, monter ma boite un jour (avec beaucoup d’optimisme et certainement plus d’expérience) tout en ayant un impact positif sur l’environnement!
2022
Depuis cette conscientisation écologique en 2009, j’étais au fond de moi persuadé qu’il fallait de la patience, beaucoup de patience, et que pour arriver à un stade où on pouvait être écouté et faire changer, il fallait coute que coute rester crédible et ne pas griller sa réputation (ce qui n’est pas fondamentalement faux, mais on peut quand même préserver sa réputation tout en agissant à l’échelle individuelle en ne prenant pas l’avion par exemple, ainsi qu’en essayant d’adopter des modes de vie en accord avec nos besoins et ceux du vivant).
Jusqu’au début de l’année 2022, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, je prenais l’avion de temps en temps, je roulais en voiture alors que je pouvais me déplacer autrement, je consommais de la viande et des produits issus de l’agriculture conventionnelle,… J’étais encore loin d’incarner cette belle phrase de Gandhi ci-dessus, tant par ignorance de mon impact, que par ignorance des mécanismes favorisant un changement social.
Mais l’écologie quand ça vous prend et que vous réalisez l’impact négatif que vous avez (en valeur absolue) c’est efficace, ça vous met mal, vous regrettez plein de choses, et puis vous vous rattachez à un mince espoir de quand même faire changer les choses.
Heureusement, les sciences cognitives m’ont permis de comprendre tous ces mécanismes qui agissent aujourd’hui comme freins au changement, mais également d’approfondir mes connaissances pour déterminer comment les choses pourraient changer, et donc comment transformer ces mécanismes en leviers d’action.
La quête pour la sauvegarde de ce qui peut l’être (que ça soit 2 arbres, 30 insectes ou 10 tonnes de CO2, tout a un impact) commence, et me voilà parti dans une spirale d’apprentissage, de discussions, d’écriture et surtout de réflexion : comment traduire toutes ces connaissances en outils applicables pour faciliter la transition?
Je pensais bien que les sciences cognitives constituaient probablement la meilleure opportunité pour faire changer les choses, mais quelle direction prendre? Malheureusement urgence et patience ne vont pas de paire : alors que l’humanité a si peu de temps devant elle – les limites planétaires étant franchies les unes après les autres -, on s’enferme facilement dans ce fameux « biais pour le présent », nécessitant de choisir la meilleure option à court terme.
2023
J’ai donc créé ce blog dans un premier temps, sur lequel j’ai traduit mes connaissances en articles « modes d’emploi » ainsi qu’en micro-fiction (je ne peux que vous recommander de suivre l’histoire de la petite Jeanne), pour que chacun aie les capacité de s’approprier les réalités futures des conséquences de notre système sur le vivant et l’atmosphère ainsi que de disposer d’outils pour changer et surtout faire changer à son échelle.
L’étape suivante fut donc de lancer mon activité de conseil auprès des acteurs de la transition écologique – médias, associations, entreprises et politiques entre autres -, pour permettre l’optimisation des « points de bascule sociaux » (i.e. combien de personnes d’un groupe faut-il pour faire changer le reste et sous quelles conditions) des normes vertueuses nécessaires à la préservation du vivant.